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Canton de Neuchâtel: les libraires font le gros dos

Pour le Conseil fédéral, le livre n’est pas un besoin de première nécessité. Fermées, certaines librairies indépendantes livrent à domicile. Comme pour d’autres commerces, cette solution ne compensera largement pas les pertes infligées par la crise du coronavirus. Témoignages dans le canton de Neuchâtel.

15 avr. 2020, 05:30
Le Conseil fédéral a ordonné la fermeture des librairies. Le livre, à ses yeux, n'est pas un produit de première nécessité.

«Pour les gens qui n’ont pas de livres chez eux, pas de télétravail à faire, il est difficile de rester tranquille. Le livre permet de s’évader. Il n’y a pas que les films et les séries», confie Dominique Bressoud de la librairie Une petite prose à Boudry.

«C’est presque un article de première nécessité. Dans les courriels de mes clients, je lis qu’il y a un manque. C’est un produit à part. Surtout quand on a les enfants à la maison. C’est un outil utile à l’éducation, à l’apprentissage, pour les parents aussi», renchérit Marie-Anne Aeby, qui tient Le rat conteur à Neuchâtel.

Le Conseil fédéral ne considère pourtant pas le livre comme un produit de première nécessité. Les librairies sont fermées. Les petits commerces indépendants, privés d’une manne vitale, font le gros dos. La livraison à domicile est une solution de rechange mais elle ne compense pas les pertes...

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