L?équipe en forme. Depuis la Fête des vendanges, Serrières II enchaîne les bonnes performances. Avec treize points en cinq rencontres, l?équipe serriéroise a rattrapé son retard du début de championnat et pointe actuellement à la troisième place, à égalité de points avec Saint-Imier et Bôle. «Sans faire de grand bruit, dans l?anonymat même, on grimpe au classement. Maintenant, il faut aussi compter sur nous. Nous sommes là», relevait le technicien serriérois, Serge Degol. Face à Lusitanos, les Neuchâtelois ont du tout de même patienter jusqu?en deuxième mi-temps pour passer l?épaule. Dans le camp chaux-de-fonnier, les regrets sont immenses. Menant 1-0 après dix minutes, ils auraient bien pu forcer la décision si Da Silva avait réussi son penalty à la vingt-quatrième minute. Au lieu d?un 2-0, qui leur aurait probablement ouvert les portes d?une sixième victoire, les Lusitaniens se sont fait rejoindre cinq minutes plus tard. En deuxième mi-temps, les protégés de Serge Degol ont pris d?emblée le jeu à leur compte en monopolisant le ballon et en inscrivant le deuxième but, synonyme de victoire après quinze minutes de jeu.
Piège évité. Opposés à La Sagne, les hommes de Roberto Catillaz ont dû batailler ferme pour en venir à bout. Galvaudant plusieurs occasions en première mi-temps, Bôle a su faire la différence en deuxième période. Weissbrodt et Arquint furent les deux grands artisans du succès bôlois. «Nous avons bien dominé dans le jeu et avons contrôler la partie» constatait Roberto Catillaz.
Un duel sans vainqueur. Dans le match de toutes les peurs, Auvernier (11e) et Deportivo (12e) n?ont pas réussi à se départager. Ce nul n?arrange les affaires de personne, les deux équipes naviguant toujours sous la barre. Le «coach» d?Auvernier, Roland Schneider, ne pouvait cacher sa déception. «Nous avons bien commencé le match et avons réussi à ouvrir le score dès la dixième minute. Alors qu?on pressait pour mettre le deuxième, on a concédé l?égalisation. C?est vraiment dommage, car on avait toutes les cartes en main pour remporter cette rencontre» analysait Roland Schneider. / LME