"Les bouées jaunes, en théorie, on n'a pas le droit de les franchir. Mais, en pratique, oui quand ce n'est plus la saîson des baignades", a déclaré un garde-faune piscicole devant le Tribunal de police, à Neuchâtel ce mardi matin. Cité comme témoin, il a confirmé les dires du pêcheur professionnel: a savoir que les filets posés la veille dérivent, il qu'il faut aller les relever là où ils sont.
Amendé également pour un excès de vitesse, la présidente du tribunal n'a pas admis l'appréciation "au jugé". En l'occurrence, les policiers du lac vaudois avaient estimé que, vu la proue qui sortait de l'eau et des vagues provoquées par l'embarcation, celle-ci naviguait à plus des 10 km/h autorisés en zone riveraine. "La vitesse excessive devrait être établie de façon objective", a tranché la juge. Qui a donc acquitté Denis Junod et mis les frais de la cause à charge de l'Etat.