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Au théâtre du Passage, l’Ensemble symphonique Neuchâtel a accordé ses violons avec du chocolat

L’Ensemble symphonique Neuchâtel, qui jouait dimanche 3 novembre au théâtre du Passage de Neuchâtel, une œuvre à déguster en même temps que du chocolat. Un régal!

04 nov. 2019, 11:26
Manger du chocolat en écoutant de la musique? C'était possible, dimanche, au théâtre du Passage de Neuchâtel.

Fermez les yeux. Savourez un chocolat au caramel. La douceur et le moelleux se mêlent, le sucre envahit votre bouche. Vos papilles se délectent. Vous vous sentez bien. Vous êtes détendu.

Qu’entendez-vous? Quelle musique? Et si on essaie avec un chocolat à la menthe? Entendez-vous autre chose? Sentez-vous le frais de la menthe? Entendez-vous une musique froide, une musique de glace?

C’est à ce jeu de pistes que nous a conviés l’ESN (Ensemble symphonique Neuchâtel), dimanche au théâtre du Passage dans le cadre de «Chocolatissimo». Le compositeur Maxime Goulet a composé «Chocolats symphoniques», pièce inspirée de la saveur de quatre chocolats différents que le public est invité à déguster lors de l’interprétation de l’œuvre.

Deuxième partie moins convaincante

Le papier grésille, résonne entre les rangs du théâtre; le chocolat fond lentement sur la langue. Mmmh! La musique vient commenter la sensation gustative. La composition de Maxime Goulet est très suggestive.

On entend vibrer le vent froid du nord dans les cordes de l’orchestre, alors que la fraîcheur mentholée explose en bouche. Le dynamisme des rythmes brésiliens vient se superposer au goût légèrement amer du café. Une expérience multisensorielle très suggestive.

En deuxième partie, l’orchestre présente «L’amour sorcier» de Manuel de Falla avec la chanteuse de flamenco Ginesa Ortega. Sa présence sur le plateau nous plonge immédiatement dans une Espagne de flamenco. Sa voix rauque au large vibrato défend une version âpre de la partition.

Le chef invité Benjamin Levy ne parvient malheureusement pas à créer une atmosphère de sorcellerie et d’amour et le son de l’orchestre est compact et peu coloré. On eût aimé entendre un «amour sorcier» plus sensuel et mystérieux.

Saskia Guye

Chocolatissimo, du 2 au 9 novembre à Neuchâtel. Plus d’infos sur www.chocolatissimo.ch

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