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136 242 «oiseaux de nos jardins» recensés

Les Suisses ont été nombreux à compter les oiseaux depuis leur balcon, leur jardin ou un parc. Plus de 4500 observateurs ont recensé 136 242 volatiles à l’issue de l’action «oiseaux de nos jardins», menée du 5 au 9 mai dans tout le pays à l’appel de BirdLife Suisse.

11 mai 2021, 16:55
L’action révèle également que les jardins et les parcs publics peuvent parfois abriter davantage d’oiseaux que les campagnes.

Plus de 4500 Suisses ont recensé 136 242 volatiles à l’issue de l’action «oiseaux de nos jardins», menée du 5 au 9 mai dans tout le pays à l’appel de BirdLife Suisse.

Dans son communiqué publié mardi, BirdLife Suisse se réjouit du succès de l’opération: au total, 163 espèces ont été signalées en cinq jours. Et, grâce à cette action, de nombreux élèves ont appris à connaître les oiseaux dans leur environnement scolaire.

Certaines personnalités publiques de Neuchâtel se sont aussi prêtées au jeu du recensement, comme la conseillère aux Etats Céline Vara.

Cependant, de nombreuses espèces d’oiseaux typiques des zones urbaines n’ont été observées que dans une petite proportion de jardins. Et Birdlife de citer en exemple, le verdier d’Europe (17% des jardins), le serin cini (10%), le chardonneret élégant (19%) et l’hirondelle de fenêtre (20%).

L’action révèle également que les jardins et les parcs publics peuvent parfois abriter davantage d’oiseaux que les campagnes «vouées à l’exploitation intensive et en partie devenues hostiles pour l’avifaune». Quant aux jardins diversifiés, ils abritent en moyenne 11,4 espèces, tandis que les jardins peu naturels et les pelouses en hébergent seulement 7,2.

Moineaux, corneilles and co

L’oiseau le plus répandu cette année est le moineau domestique, observé dans 76% des jardins. Suivent le merle et la corneille noire (74% chacun), la mésange charbonnière (69%) et la pie bavarde (62%). En chiffres absolus, les participants ont compté 26 474 moineaux, 11’140 corneilles noires et 1209 martinets noirs.

Depuis 2014, la grande majorité des espèces est de moins en moins visible dans les jardins, constate l’association. Les chiffres d’observation du merle (autrefois vu dans environ 90% des jardins, contre 74% de nos jours) ou du verdier (autrefois 30%, contre seulement 17% de nos jours) ont particulièrement baissé.

La mésange charbonnière, la mésange bleue, le pinson se font plus rares. Toutefois ces chiffres ne sont pas représentatifs, avertit Birdlife. Les données recueillies démontrent qu’il est possible de favoriser les oiseaux en aménageant son jardin d’une manière favorable à la biodiversité.

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