Pourquoi le vert a-t-il des vertus apaisantes?
Le noir est-il une couleur?
Pourquoi le bleu est-il la couleur préférée des Occidentaux?
Les hommes n’aiment pas le violet, contrairement aux femmes? Info ou intox?
La chromothérapie, ça marche?
Pourquoi est-ce que la nuit tous les chats sont gris?
Libero Zuppiroli, co-auteur du Traité des couleurs, s'est soumis de bonne grâce à un petit quiz maison au ras des paquerettes dans L'Express et L'Impartial de demain. Invité du Club 44 jeudi soir, le physicien au verbe méditerranéen savoureux, évoque la couleur dans ce qu'elle a de plus universelle.
Depuis les peintures pariétales du paléolithique aux technologies actuelles les plus sophistiquées, les sensations produites sur la rétine par la lumière fascinent, enchantent, divisent.
Les couleurs renvoient au monde de l’enfance, de la poésie, de la psychologie. C’est un champ d’investigation infini pour l’art, la physique, la biologie, la chimie, l’anthropologie.
L’indigo et la cochenille furent les enjeux de conquêtes coloniales et de guerres commerciales sans merci. Les controverses entre Goethe et Newton alimentèrent des querelles de chapelles inépuisables.
Outils de marketing incontournables, puissants vecteurs de vente, les couleurs font partie du débat scientifique comme du quotidien de tout un chacun.
Penser la couleur sous tous ces aspects fait partie de la nature humaine, martèle Libero Zuppiroli qui a fait sienne l'exortation de Denis de Rougemont: "Penser avec ses mains".