Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les Suisses divorcent à nouveau davantage

Près de 16’200 jugements de divorce ont été prononcés en 2018, soit une hausse de 2,1% par rapport à l’année précédente. La durée moyenne du mariage, au moment du divorce, reste stable à 15 ans et un enfant sur quatre naît de parents qui ne sont pas mariés.

26 févr. 2019, 12:20
Cette évolution, à la hausse, s'observe dans la majorité des cantons. Mais plusieurs affichent un recul des divorces: Fribourg, Vaud et Jura en Suisse romande.

Les Suisses ont été plus nombreux à divorcer en 2018 que l’année précédente. La durée moyenne du mariage, au moment du divorce, reste stable à 15 ans.

Près de 16’200 jugements de divorce ont été prononcés en 2018, soit une augmentation de 2,1% par rapport à 2017, indique l’Office fédéral de la statistique mardi. Si les comportements observés en 2018 restent identiques à l’avenir, deux mariages sur cinq (39,5%) pourraient se terminer un jour par un divorce.

La réalité est toutefois différente selon les nationalités. Les divorces entre Suisse-Suissesse et ceux entre un conjoint suisse et un étranger sont en baisse (–6,1% respectivement –0,9%). Ils sont par contre en hausse dans les couples étranger-étrangère (+23,4%).

Cette évolution, à la hausse, s’observe dans la majorité des cantons. Mais plusieurs cantons affichent un recul des divorces: Fribourg, Vaud et Jura en Suisse romande; Berne, Saint-Gall, Schaffhouse, Uri, Schwyz et Obwald en Suisse alémanique.

Le mariage toujours moins tentant

Se marier continue d’avoir moins la cote. Sur toute l’année, 39’800 mariages ont été célébrés, soit une diminution de 2%. Cette baisse concerne aussi bien les mariages mixtes (–3,4%) que les unions entre ressortissants étrangers (–5,8%). Les mariages entre conjoints suisses restent relativement stables (+0,4%).

Le nombre de mariages diminue dans presque tous les cantons, à l’exception du Valais et Fribourg en Suisse romande. Depuis le milieu des années 1990, le nombre des mariages avoisine les 40’000 par an, alors que la population continue d’augmenter.

Ce désamour touche aussi les couples de même sexe. Près de 700 d’entre eux ont choisi la voie du partenariat enregistré, (-13,2%). La diminution touche autant les partenariats enregistrés masculins que féminins, soit 69 et 35 couples de moins (–14,3% et –11,4%).

Leur nombre baisse dans la majorité des cantons. Il reste toutefois stable à Genève et progresse à Fribourg et Neuchâtel.

Moins de bébés

Le nombre de naissances passe de 87’400 en 2017 à 85’300 en 2018 (–2,4%). Il diminue dans la majorité des cantons, sauf à Fribourg en Suisse romande. L’âge moyen de la mère à la naissance du premier enfant, 30,9 ans, continue de croître tandis que l’on compte 1,47 enfant par femme.

Un enfant sur quatre naît de parents qui ne sont pas mariés. Pour la première fois depuis 2002, cette valeur recule, passant de 22’000 en 2017 à 21’400 en 2018 (–2,9%). Parallèlement, le nombre de reconnaissances se monte à 21’100 cas, soit 1,3% de moins que l’année d’avant.

Répit sur le front des décès

La mort et sa faux ont été moins gourmandes l’an dernier. Malgré deux pics de mortalité observés en début d’année, le nombre de décès diminue légèrement. Près de 66’700 personnes sont mortes, soit 300 de moins que l’année précédente (–0,5%).

De manière générale, cette diminution concerne plus les hommes (–0,9%) que les femmes (–0,1%). On observe cette même tendance dans presque tous les cantons, à l’exception du Jura en Suisse romande.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias