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Les Neuchâtelois sont un peu en moins bonne santé que la moyenne nationale

Une large majorité de Neuchâtelois se sentent en bonne ou en très bonne santé. Mais les moyennes nationales sont plus élevées encore. Dans ce contexte, le Conseil d'Etat lance un vaste programme de prévention et de promotion de la santé physique et psychique.

19 janv. 2016, 15:51
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«De manière générale, la santé de la population neuchâteloise est bonne: 75% de la population se sent en bonne ou en très bonne santé. Cependant, ce chiffre est significativement plus bas que celui de la moyenne suisse, qui s’élève à 83%.»

Ces chiffres figurent dans un rapport du Conseil d’Etat, qui a présenté ce mardi sa stratégie dans le domaine de la prévention et de la promotion de la santé. Ils sont tirés de l’«Enquête suisse sur la santé» de 2012. Sur de très nombreux plans, les chiffres neuchâtelois sont globalement les mêmes que pour le reste de la Suisse. Ils sont parfois même meilleurs.

D’une manière générale, toutefois, «on constate que la population neuchâteloise présente des indicateurs souvent moins favorables qu’en moyenne Suisse», écrit le Conseil d’Etat. Une affirmation qui prend en compte les quatre principaux facteurs de risque: le surpoids, la sédentarité, la consommation de tabac et celle d’alcool.

La santé, c’est aussi celle de l’esprit. Et là, ça se gâte: «Un peu moins de 25% des habitants du canton de Neuchâtel déclarent des problèmes psychiques moyens à importants (nervosité, cafard, abattement, etc.); en Suisse, ce pourcentage s’élève à 18,0%.» Ce genre de problèmes, dans le canton, touchent deux fois plus les femmes que les hommes.

Dans ce contexte, tout ce qui relève de la prévention et de la promotion de la santé sera d'autant plus bénéfique. C'est d'ailleurs l'un des rares domaines où le canton ne va pas réduire ses coûts, mais au contraire les augmenter.

Pourquoi? Comment? Nous vous en disons davantage dans nos éditions payantes de mercredi.

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