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Les justifications de Frédéric Hainard

Condamné deux fois, par la justice neuchâteloise puis par la justice fédérale, notamment pour abus d'autorité, l'ancien conseiller d'Etat Frédéric Hainard a accordé hier un entretien à nos collègues de Canal Alpha.

01 oct. 2014, 19:37
Frédéric Hainard renonce à briguer la succession d'Yvan Perrin au Conseil d'Etat neuchâtelois.

Un entretien sans complaisance où lui a ainsi été demandé dans quel monde il vivait:  «Je vis dans le monde de tous les jours, à savoir où l’on pense faire juste et où un arbitre, en l’occurence un juge, doit rendre des décisions. Et la situation doit désormais être examinée probablement par d’autres juges». Continuant de clamer son innocence, il précise que « ce que j’ai fait était du ressort de ma responsabilité, de mes compétences. J’ai toujours fait au mieux.»

«Sur le plan politique, ajoute-t-il, j’ai commis des erreurs, je l’ai reconnu, mais j’ai payé lourdement, plus que tout le monde.»

Souvent accusé d’être un menteur, il s’explique de manière plutôt évasive: «Chacun a sa perception de la vérité, de la réalité, je suis comme tout le monde. Je respecte le mensonge des autres, comme je respecte le fait que parfois la situation soit différente de celle que je vis, que je ressens ou de ce que les autres vivent ou ressentent.»

Au sujet des blessures qu’il aurait infligées à son entourage, il se contente de préciser qu’il a réglé cette question directement avec eux. L’Ordre des avocats neuchâtelois ayant communiqué qu’il examinerait la situation à l’issue des recours, Frédéric Hainard indique que sa «capacité à exercer la fonction d’avocat n’est pas remise en question».

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