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Les églises neuchâteloises renforcent leur soutien aux requérants d’asile

Les églises neuchâteloises renforcent leur présence dans le Centre fédéral d’accueil de Perreux. Trois aumôniers ont obtenu le droit d’y travailler. Face à un durcissement de l’asile, elles publient un document sur la dignité humaine afin de soutenir les migrants.

26 oct. 2018, 17:06
Des enfants jouent au ping-pong devant le centre de requérants d'asile de Perreux. Ici lors des portes-ouvertes en septembre dernier.

«Travailler comme aumônier dans un centre de premier accueil pour requérants d’asile, c’est très exigeant. Les migrants sont porteurs de tous leurs traumatismes, ils ont souvent survécu à la traversée de la Méditerranée et ils viennent parfois de pays en guerre. Dans ce contexte très lourd, nous avons considéré qu’il fallait mettre sur pied une petite équipe d’aumônerie», explique Jacqueline Lavoyer-Bünzli, responsable du développement communautaire au sein de l’Eren, l’Eglise réformée évangélique du canton de Neuchâtel.

Face à un durcissement de l’asile en Europe, les trois églises reconnues d’intérêt public du canton de Neuchâtel, à savoir l’Eren, l’Eglise catholique romaine et l’Eglise catholique chrétienne, publient un document fort sur la dignité humaine et la nécessité de soutenir les migrants. En parallèle, elles renforcent leur présence dans le Centre fédéral d’accueil de Perreux.

Depuis septembre, un homme et deux femmes employés par l’Eglise réformée et l’Eglise catholique romaine ont obtenu l’autorisation...

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