La Commission tripartite (Etat, syndicats, patronat) d'observation du marché de travail est chargée depuis 2004 de déceler des cas de sous-enchère sociale ou salariale dans le canton. Elle a livré hier des chiffres plutôt rassurants pour l'année 2012. Mais chaque rapport annuel est aussi, pour elle, l'occasion de rappeler son manque de moyens et un cloisonnement des contrôles qui l'empêchent d'avoir une vue d'ensemble de la situation, en lien avec la libre circulation.
Trois personnes en tout
L'Office de contrôle (Ofco) a ouvert 277 dossiers l'an dernier, concernant 470 personnes. Il en a envoyé 27 au bureau de la Commission tripartite, qui en a classé cinq sans suite, envoyé six aux commissions paritaires de branches. Mais elle a conclu, dans deux cas, à une " véritable sous-enchère salariale" . Reste 14 dossiers, encore en traitement.
L'un des cas concerne une entreprise de composants horlogers, dont l'employeur a versé, à deux...