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«Les aphorismes de Zürau»

23 oct. 2010, 11:06

Entre 1917 et 1918, Franz Kafka a séjourné huit mois chez sa sœur, à Zürau: convalescence et repos pour l'écrivain atteint de tuberculose. L'occasion aussi pour lui de fuir ses problèmes mondains, son métier de bureaucrate, sa famille, les femmes... Quand Kafka rédigea les in-octavo qui allaient devenir ces «Aphorismes», il écrivit librement, sans charger ses pages de mots serrés, ce qui était pour lui inédit. Devons-nous y voir une libération? Peut-être. En un sens, durant ces huit mois, Kafka apprit à envisager la mort différemment, de manière plus intime. Les «Aphorismes» se livrent à nous tantôt pessimistes, tantôt inspirés, en traitant des sujets phares de l'œuvre kafkaïenne tels que le bien et le mal, l'esprit et le corps, le courage, la fuite, la création, mais aussi la mort. Faisant écho à ses précédentes œuvres, ils montrent cependant des facettes à l'aura mystérieuse, voire, dans certains textes, mystique. Des écrits douloureux et magnifiques de la main d'un auteur majeur du 20e siècle, à l'aube de sa vie d'écrivain et déjà condamné. A lire et relire sans modération!

«Les aphorismes de Zürau»
Franz Kafka
Gallimard
142 pages

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