Tracts en main, elle marche vivement hors du stand et aborde les passants, comme pour étendre l’allonge des deux boxeuses géantes – en carton, mais déterminées! – qui défendent l’initiative «AVS plus».
«C’est moins facile avec les mecs...», lâche-t-elle. L’accent espagnol d’Isabel Amian semble faire fondre plus vite les flocons qui se déposent dans la fontaine de la Justice, à Neuchâtel. C’est elle, la cheffe d’orchestre de la journée. Sa grande première, neuf mois après avoir poussé les portes d’Unia.
Traductrice de formation, active dans l’événementiel culturel, elle a choisi Neuchât...