Dans un communiqué diffusé aujourd'hui, les socialistes s'interrogent sur «l'état dans lequel se trouve aujourd'hui le fonctionnement même du socle démocratique du canton de Neuchâtel. (...) Nous ne pouvons que constater que le pouvoir judiciaire est particulièrement mis à mal. En effet, la décision du procureur Cornu pose la question réelle et inquiétante de la séparation des pouvoirs dans notre canton.»
Le PSN explique: «La CEP répond répond à un processus politique, menée par des politiques et répondant à une question politique. Le décret instituant la CEP a très justement décidé de ne pas s'occuper des questions qui relèvent du pouvoir judiciaire et qui font précisément l'objet de cette plainte pénale».
Dès lors, les socialistes «peinent à comprendre les réelles motivations qui ont conduit le procureur à prendre cette décision.
La dénonciation pénale déposée porte sur des faits qui se sont produits en 2005. Selon les deux avocats, Frédéric Hainard, alors commissaire de police, s'est fait l'auteur d'un abus d'autorité, d'un enlèvement et d'une séquestration d'enfant dans une affaire concerant une requérante d'asile. Mère et enfant avaient été expulsés de Suisse le lendemain. /pho-réd