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Le natel, aussi utile qu'un stand de saucisses sur une île déserte

22 oct. 2009, 11:01

Un constat s'impose: le natel a été inventé pour nous rendre fous. La vigilance est donc de mise: ce pseudo ami et confident peut rapidement se transformer en pire ennemi. Le jour où il se met à hurler en conférence de presse parce qu'on a oublié de l'éteindre. Ou lorsqu'il trouble le délicieux silence d'une balade en forêt. Un des nombreux autres dangers de son utilisation: l'écriture sms qui se veut humoristique, mais qui vexe. Oui, le second degré en 27 signes est un exercice périlleux, comme le prouve ce message envoyé récemment à une copine et qui aurait pu briser une amitié: «Quoi, tu as rencontré un homme qui aime danser? Garde-le!» Obligation d'envoyer ensuite trois sms pour préciser qu'on pensait «ne le lâche pas», et non pas «j'en veux pas»... Mais le tour préféré du natel, c'est le brouillage de piste via sms. Le «j'arrive dans 15 minutes», suivi du «Finalement j'ai croisé Marie, on t'attend au Chaplin.» Grrrr, c'est parti pour la course à la copine... Cette révolte du natel survient le plus souvent dans les manifestations qui drainent une foule compacte: «T'es où?», demande le message d'un pote alors que je fanfaronne dans la marée humaine. Je lui donne mon emplacement. Mon téléphone se manifeste à nouveau: «Nous on est vers le stand du saucisson en croûte, à côté des jeunes verts.» Bonne poire, je m'y rends, mais ne trouve personne. «???», interroge mon prochain sms. La réponse arrive 18 minutes plus tard: «Quoi, t'as pas reçu le dernier message qui disait qu'on s'est installé sous la tente des Guggen?» Le pire, c'est qu'on paie ce genre de communications.

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