Si le Kin-Ball est déjà bien implanté dans le canton de Neuchâtel, il se développe lentement dans le Jura bernois et à Bienne.
L'avantage avec ce sport qui se pratique avec une balle de 1,22 m de diamètre pesant environ un kilo, c'est que les raclées sont quasiment impossibles et tous les participants peuvent tirer leur épingle du jeu, contrairement à d'autres activités pratiquées dans les salles de gym des écoles...
Et c'est particulièrement cet aspect qui titille certains présidents de clubs de hockey ou de foot du Jura bernois. Ne sachant plus à quels saints se vouer, les dirigeants de phalanges de 2e ligue inter ou de 2e ligue - qui risquent la relégation au terme de l'exercice - fomentent en coulisse une reconversion de leurs éléments les plus perturbateurs, incapables de se glisser dans leur rôle de coéquipier modèle. Une petite cure de Kin-Ball leur permettra, c'est certain, de remettre la solidarité au coeur de leur jouerie. Dans nos chères contrées, il se susurre même que le Kin-Ball aurait pu avoir un effet thérapeutique dans le conflit qui a opposé certains joueurs du FC La Suze à leur responsable technique au mois de mai 2010. Celui-ci jugeait leur corpulence excessive.
Nul doute qu'avec une balle bien plus ronde que les principales personnes visées, l'affaire se serait dégonflée rapidement.