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Le Grand Conseil neuchâtelois a voté 40 millions pour des travaux routiers

Le Grand Conseil neuchâtelois a voté pour un crédit routier de 39.5 millions de francs mais il s'en est fallu de peu pour que ça ne passe pas.

28 avr. 2015, 19:20
Les routes neuchâteloises vont bénéficier d'un crédit de 40 millions de francs.

Le Grand Conseil neuchâtelois a voté mardi, non sans peine, un crédit de travaux routiers de 39,5 millions de francs. Dans une ambiance kafkaïenne, le dossier a failli capoter alors que tout le monde le soutenait sur le fond.

Cette 12ème étape de restauration et d'aménagement des routes cantonales concerne douze projets répartis de 2015 à 2023. Parmi les aménagements prévus en divers endroits du canton: élargissement de chaussée, réalisation de trottoir, intégration de bandes cyclables, construction de giratoires, modification de carrefours et de virages sans visibilité.

Le groupe socialiste, soucieux de voir se concrétiser une politique pour la mobilité douce qu'il réclame depuis des années, a proposé de diviser le paquet en deux. Il voulait n'accepter que les projets programmés entre 2015 et 2018, et ne voter l'autre partie qu'une fois que le Conseil d'Etat aura présenté un concept directeur sur ce thème.

Consternation

Cette démarche, soutenue par le groupe PopVertsSol, a suscité la consternation à droite. Le groupe UDC a déploré cette "politique de chantage". Dans une ambiance quelque peu tendue, l'amendement a échoué de justesse, par 57 oppositions contre 55 et 2 abstentions.

Pour le chef du département du développement territorial Laurent Favre, un saucissonnage n'était pas admissible et aurait constitué "un gros signal de défiance à l'égard du Conseil d'Etat". Une stratégie de mobilité douce sera présentée au Grand Conseil au plus tard en novembre, a-t-il rappelé. En attendant, les tronçons concernés ont été analysés un par un à l'aune de la mobilité douce - "Le travail a été fait, et bien fait".

Après une interruption de séance, les socialistes ont voulu renvoyer le dossier en commission, sans quoi la majorité d'entre eux s'abstiendrait en vote final. Laurent Favre ne s'y est pas opposé, ce qui a suscité un moment de flottement: bon nombre de députés ne voyaient pas où pouvait mener ce détour.

A une voix près, la proposition de renvoi a été rejetée. Le crédit complet a ensuite obtenu de justesse la majorité qualifiée de trois cinquièmes des voix, par 69 contre 19 et 26 abstentions, sous des applaudissements de soulagement à droite.

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