A deux mois de l'ouverture du nouveau Casino de La Rotonde, l'Institut de recherches économiques de l'Université de Neuchâtel rèvèle la facture sociale du jeu: 600 millions de Francs par an.
"Je suis devenue accroc en un mois." Une victime de l'addiction aux jeux d'argent sur internet témoigne, demain dans L'Express/L'Impartial, de l'enfer qu'elle a vécu et du chemin qu'elle a parcouru pour s'en sortir.
Une enquête récente sur le comportement des jeunes a été menée auprès de plus de 1000 jeunes Neuchâtelois.
Elle révèle que seul un tiers d'entre eux jouent, mais que parmi ceux qui jouent, 15%, soit un sur sept, présentent un "comportement à risque ou problématique".
Pour combattre le fléau du jeu excessif, qui coûte bon an mal an entre 550 et 650 millions de francs, les moyens sont relativement limités. Et les victimes tardent souvent à reconnaître leur état et s'adressent aux structures existantes ou à un médecin seulement au moment où leur situtation est devenue inextricable.
A Neuchâtel, où s'ouvrira cet automne le nouveau Casino de La Rotonde, le conseiller communal Alain Ribaux se veut rassurant: tous les moyens légaux de lutte contre le jeu compulsif seront mis en oeuvre, assure-t-il.