Olivier Cochet, porte-parole de la police cantonale indique que l?on ne sait rien encore de la bande qui sévit. S?agit-il d?un unique petit groupe, d?une bande plus conséquente ou de différents groupes, c?est encore un mystère. On constate par contre que ces gens sont bien organisés.»
Leur mode opératoire est toujours le même. A l?aide d?une chignole, ils percent un trou dans le montant en bois d?une fenêtre du rez-de-chaussée ou d?une cave par exemple. Par le trou ainsi pratiqué, ils introduisent un objet avec lequel ils poussent l?espagnolette et ouvrent la fenêtre. «Une parade simple existe, indique Olivier Cochet. On peut se procurer des systèmes de verrouillage des espagnolettes qui se révèlent efficaces. Le fait de fermer stores ou volets est bien sûr également efficace. A l?inverse, il n?est pas prudent de maintenir des fenêtres ouvertes lorsqu?elles sont accessibles de l?extérieur.» De plus en plus souvent, des vélos sont «empruntés» par les voleurs en bande qui s?en servent à l?intérieur d?une localité où ils opèrent afin de ne pas attirer l?attention.
Le porte-parole de la police insiste une fois de plus sur la nécessité d?alerter la police au moindre doute et de manière immédiate. «Trop de gens ont peur de nous déranger pendant la nuit. C?est une erreur, il y a toujours des policiers de piquet et des patrouilles en mouvement. Informés pendant le déroulement des faits, ils pourraient intervenir à temps.»
C?est toujours inquiétant de savoir que des gens mal intentionnés peuvent s?introduire chez vous pendant votre sommeil et il est toujours préférable de ne pas s?exposer inutilement au cas où on surprend des voleurs. «Dans le Seeland, une personne qui a été réveillée est sortie de sa chambre. Les voleurs ont pris la fuite, mais c?est pour l?heure tout ce que l?on sait du comportement de ceux qui agissent ces temps», note Olivier Cochet. / BDR