Au lendemain de leur licenciement collectif, les employés grévistes ont tenu conférence de presse sous la tente qu'ils occupent à l'est du Jardin anglais, à Neuchâtel.
Ils ont exprimé leur choc d'avoir perdu leur emploi "en exerçant un droit constitutionnel" et réclament leur réintégration et l'ouverture de négociations.
Ils on dénoncé "le mépris" dont ils ont été victimes de la part de la direction qui a informé la presse avant de les informer eux de la décision prise.
Ils ont annoncé vouloir recourir contre les licenciements, qu'ils qualifient d'"abusifs."
Les grévistes, appuyés au niveau local par un comité de soutien réunissant tous les partis de gauche et diverses associations et au niveau national par Travail suisse et l'Union syndicales suisse, appellent la population à manifester le 16 février prochain à Neuchâtel.