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Le bénéfice 2013 de Cicor en recul

Le résultat net de Cicor connaît un repli en 2013 en passant à 4,54 millions de francs. Mais le chiffre d'affaires en hausse et une augmentation des commandes annoncent un avenir plus radieux.

12 mars 2014, 11:14
Cicor Boudry

Le groupe technologique neuchâtelois Cicor, actif dans les circuits imprimés et la microélectronique, a vu son bénéfice net tomber l'an passé à 4,54 millions de francs, contre 6,13 millions en 2012. Son résultat opérationnel avant intérêts et impôts a, en revanche, grimpé de 15% à 8,51 millions.

Cette amélioration opérationnelle est à mettre sur le compte de volumes d'affaires en hausse et de la discipline des coûts interne au groupe, explique Cicor dans un communiqué diffusé mercredi. A contrario, un montant de 1,3 million de francs de reports de pertes inscrits à l'actif a péjoré le résultat net, note l'entreprise.

Le chiffre d'affaires, déjà publié à la mi-février, a progressé de 8% à 190,5 millions de francs. Les entrées de commandes, dévoilées voici un mois également, se sont étoffées de plus de 16% à 202 millions.

Le secteur médical, en particulier, s'est nettement développé dans l'ensemble des divisions, devenant le plus important segment de marché du groupe avec une part de 28%. Les divisions ont, du reste, connu des évolutions diverses. Celle dédiée au seul marché asiatique a enregistré un chiffre d'affaires record, de 38,2 millions de francs, en hausse de 45,3% au regard de l'année précédente.

Retour à la croissance dans l'électronique

Le secteur ES (solutions électroniques) a retrouvé le chemin de la croissance, avec une progression de 8,0% de ses revenus à 94,8 millions de francs. Des surcapacités sur le marché demeurent, néanmoins, et la pression sur les prix reste importante, note Cicor.

Le domaine PCB (circuits imprimés) a réalisé des progrès elle aussi, selon la firme. En raison de la retenue de certains gros clients et de l'abandon de sa filiale Photochemie, ses recettes ont néanmoins reculé de 7,7% à 30,5 millions de francs.

Repli également pour la division ME (microélectronique), de 5,4% à 28,7 millions. ll reflète la retenue persistante des Etats européens dans l'adjudication de nouveaux contrats dans la défense et le domaine énergétique, nucléaire en particulier, selon Cicor.

Progression des effectifs

Depuis le début de l'année, ces quatre divisions ont été réduites à deux, rappelle la société. Celle-ci comprend désormais un service de "microélectronique avancée et de substrats" (Advanced Microelectronics & Substrates, AMS), englobant les domaines PCB et ME, ainsi qu'un département "solutions électroniques" regroupant les secteurs ES et Asie, comme annoncé en février.

Objectif de cette réorganisation: s'adapter aux changements du marché des circuits imprimés et de la microélectronique et accroître "l'excellence opérationnelle et technologique", souligne Cicor.

Pour développer ses affaires, le groupe a étoffé ses effectifs. A fin 2013, il comptait plus de 1900 collaborateurs, soit une hausse de 400 sur un an. L'Asie et l'Europe de l'Est principalement - régions en pleine croissance - ont profité de cette progression.

Et les perspectives se révèlent toujours favorables. Pour l'exercice en cours, l'entreprise boudrysanne, qui dispose d'un siège directionnel à Zurich, s'attend à une croissance continue et profitable de son chiffre d'affaires ainsi qu'à un renforcement de sa position dans toutes ses divisions.

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