Transposé sur grand écran, «Winx Club», série télé «made in Italia», montre cruellement ses limites. Lancé il y a quatre ans par le Romain Iginio Straffi, ce feuilleton en dessins (peu) animés fait se pâmer dès l'aube toutes les fillettes de moins de 10 ans? Pour les ermites anticathodiques, rappelons que les Winx sont des fées à peine sorties de l'adolescence.
Ces créatures taille mannequin, limite anorexiques, s'efforcent de faire le bien tout en soignant leur look, ce qui est somme toute assez héroïque. Vu leur succès phénoménal, ces nymphettes jacassantes doivent hélas correspondre à quelque idéal féminin? L'adaptation cinématographique en 3D de leurs exploits manichéens n'ajoutera strictement rien à leur gloriole médiatique, sinon de témoigner de la vacuité abyssale du propos du sieur Straffi. / vad
Neuchâtel, Apollo 3; 1h36