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La s?ur d'Alexia Rol aux Jeux de Pékin

27 juil. 2008, 12:00

Sur les neuf sélectionnés de Swiss-Sailing, Flavio Marazzi et Enrico De Maria représentent sans aucun doute la meilleure chance de médaille suisse aux Jeux olympiques de Pékin. La sélection helvétique compte également trois Romandes, les Vaudoises Emmanuelle Rol - s?ur de la basketteuse d'Université Neuchâtel Alexia Rol - et Anne-Sophie Thilo (470) ainsi que la Fribourgeoise Nathalie Brugger (Laser Radial). Elles vivront toutes leur première aventure olympique.

Déjà au pied du podium à Athènes en 2004 (4e), les spécialistes de Star Marazzi/De Maria se connaissent par c?ur, même si leur collaboration a été interrompue par les expériences d'Enrico De Maria avec Alinghi. Le Zurichois a en effet été partie prenante dans les deux victoires du syndicat suisse dans la Coupe de l'America (2003/2007). Cette année, les compères ont réalisé d'excellents résultats, dont un titre de champions d'Europe. Sur le plan d'eau de Qingdao (Sud-est), le duo berno-zurichois a l'ambition de décrocher une médaille.

Les autres sélectionnés masculins, Stauffacher (planche à voile), Etter /Steiger (470) et Bottoni (Laser) n'ont pratiquement aucune chance de figurer parmi les trois premiers. Comme dans beaucoup de disciplines, les diplômes restent les objectifs, pas toujours réalistes, de la majorité des sélectionnés.

Les ambitions de diplôme des dames, elles, sont réalistes. La paire Rol /Thilo avait glané l'argent aux CM juniors il y a deux ans en Allemagne. Pour leurs premiers Jeux olympiques, l'objectif est une place entre la 4e et la 8e. «On se réjouit que ça commence», explique Emmanuelle Rol. «L'envie et le plaisir de régater avec les meilleures grandissent chaque jour».

Installées à Qingdao pour s'entraîner, les deux navigatrices de Pully doivent, même si «c'est pareil pour tout le monde», gérer l'humidité, le brouillard, la pluie, le manque de vent et les algues. Une variété d'algue s'est développée à grande échelle jusqu'à recouvrir presque 40% du plan d'eau prévu pour les compétitions. L'armée et les collectivités publiques ont engagé les grands moyens pour s'en débarrasser: deux barrières de 20 et 22 km de long ont été posées pour éviter le retour des algues sur les lieux de compétition. En ce qui concerne les aires de courses, Emmanuelle Rol se montre plutôt critique. «Peu de vent, des vagues, du courant. Ce n'est pas un plan d'eau facile».

Pour Nathalie Brugger, engagée en laser radial, le plaisir prend le pas sur l'appréhension de la compétition. «Je me suis entraînée plusieurs semaines sur les aires de courses», explique la jeune femme d'Ependes (FR). «J'ai eu la chance de pouvoir régater contre une Néo-Zélandaise et une Australienne qui font partie des meilleures mondiales et j'étais dans le coup. Le plan d'eau est compliqué, comme il n'y a pas beaucoup de vent, tout peut arriver», ajoute la Fribourgeoise. / si

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