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«La richesse et la diversité du monde des EMS»

Pendant trois mois, les membres du personnel des institutions de retraite nous ont fait vivre leur vie entre les murs. Aujourd’hui, Fabienne Wyss Kubler, Bastienne Meyer et Lydia Halter, l’équipe du secrétariat général de l’Anempa, la faîtière neuchâteloise des EMS, signent l’épilogue de ces chroniques.

01 juil. 2021, 14:00
Ces trois derniers mois, vous avez eu l’opportunité de suivre cette chronique consacrée aux personnes âgées en EMS et à ce qui fait leur quotidien.

Ces trois derniers mois, vous avez eu l’opportunité de suivre cette chronique consacrée aux personnes âgées en EMS et à ce qui fait leur quotidien.

Au fil des textes, vous avez fait connaissance avec les résident·e·s et les collaborateurs·trices des institutions médico-sociales membres de notre association, qui ont partagé avec vous une pensée, un sourire, un regard, un moment de leur quotidien.

Leurs récits ont permis d’ouvrir la porte des EMS et d’entrevoir leur réalité dans une certaine forme d’intimité. Des moments forts en émotions, positives ou négatives, mais aussi des moments simples qui rappellent que les EMS, en plus d’être des lieux de soins comme l’a fortement souligné la crise sanitaire, n’en restent pas moins des lieux de vie.

Au secrétariat général de l’Anempa, faîtière professionnelle réunissant les EMS à but non-lucratif et en charge de la coordination de l’interface entre les autorités sanitaires et toutes les institutions médico-sociales du canton, nous sommes relativement éloignées du terrain mais ce sont ces anecdotes et ces partages porteurs de liens qui donnent chaque jour du sens à notre travail.

Nous pensons à cette dame qui assiste au concert et ne peut s’empêcher de danser sur la Macarena.

Lors de la première vague de contaminations, notre secrétariat général a été notamment occupé par la coordination d’actions solidaires en tous genres.

Il a pu s’agir de l’organisation d’une tournée de concerts aux fenêtres et aux balcons des institutions, le relais de pépites colorées dessinées par les enfants du canton pour les aîné·e·s, la coordination d’un projet épistolaire intergénérationnel ou encore la distribution de chocolats, de magazines et de tablettes numériques pour faciliter la communication entre les résident·e·s et leurs proches.

Se distinguant par une anecdote qui (re) donne le sourire, toutes ces démarches se rejoignent dans la volonté de soutenir les personnes âgées en milieu institutionnel ainsi que les personnes qui les accompagnent chaque jour.

Nous pensons à cette dame qui assiste au concert et ne peut s’empêcher de danser sur la Macarena avec un regard aussi concentré que pétillant, à ces dessins d’enfants parsemés de cœurs et d’arcs-en-ciel et portant d’innombrables messages de soutien, à ces échanges entre des élèves de 10-12 ans et les résident·e·s dont les lettres sont pleines de bribes émouvantes que nous captons au passage et qui témoignent de ces nouveaux liens intergénérationnels émergents.

Plus que toutes les difficultés et frustrations expérimentées ces derniers mois dans la gestion de la crise, ce sont ces éléments que nous gardons précieusement en mémoire comme autant de trésors.

Pour les «technocrates» que nous sommes, ces moments et ces échanges confirment la richesse et la diversité du monde des EMS et l’intérêt que nous aurions bien tort de ne pas leur porter, même en temps de «paix» sanitaire.

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