Ils ont dû avaler des couleuvres ces dernières années, les employés de la fonction publique et parapublique neuchâteloise. Et ils continuent d’être mis sous pression par les réformes. Dans le même temps, des associations qui les représentent s’affaiblissent. Leurs responsables ont décidé de réagir.
L’union fait la force, surtout quand on a de la peine à renouveler ses forces vives. Voilà pourquoi, sans oser aller jusqu’à une fusion, la Société des magistrats fonctionnaires et employés de l’Etat de Neuchâtel (SMF) se rapproche de l’association des employés communaux et de celle des officiers de l’état civil. Ensemble, elles ont créé l’Association faîtière des collaborateurs cantonaux, communaux et parapublic (AF3CP).
Obstacles au militantisme
Alors que l’Etat emploie quelque 2400 personnes, «nous sommes passés d’un millier à quelque 300 membres. Si ça continue comme cela, notre société n’existera plus», redoute Pierre De Marcellis, dont la présidence de la SMF par intérim perdure, faute...