Acte hautement symbolique, mercredi après-midi à La Chaux-de-Fonds: les représentants de TransN et du Syndicat du personnel des transports (SEV) ont ratifié la CCT de la jeune entreprise, née en 2012 de la fusion entre les Transports publics du Littoral neuchâtelois et les Transports régionaux neuchâtelois. Elle touche un peu plus de 400 employés.
Personne n'a vu son salaire diminuer
Après des débats jugés "très constructifs" par les deux parties, cette convention se veut attractive. Elle harmonise les conditions de travail de tous les employés des deux anciennes entreprises. Personne n'a vu son salaire diminuer, ce qui a valu au texte un taux d'acceptation de 87% par le personnel (65% sont syndiqués). Pour que la masse salariale reste stable - de l'ordre de 42 millions de francs, quelques primes et défraiements ont toutefois été revus à la baisse.
Cinq semaines de vacances
Selon le SEV, cette convention se démarque par sa qualité, comparé aux conditions pratiquées dans d'autres entreprises de l'Arc jurassien actives dans la même branche. Le syndicat espère qu'elle servira de modèles à d'autres employeurs. Avec cinq semaines de vacances, et une sixième semaine dès 48 ans, elle est plus large que les conditions de base de la branche, qui fixent quatre semaines entre 20 et 50 ans.
Pour rendre la profession de conducteur attractive, malgré des horaires particuliers, un soin a été placé sur la possibilité de concilier vie professionnelle et vie familiale. L'idée étant de tendre vers la semaine à cinq jours, dans un milieu où la semaine de six jours est encore souvent la règle.