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L'excès de poids, talon d'Achille des Romands

Une enquête de l'Observatoire suisse la santé, rendue publique hier à Neuchâtel et portant sur 2002, tord le cou à un préjugé: les Latins ne recourent pas davantage au médecin que les Alémaniques pour trois personnes sur quatre. En revanche, ils consomment plus de médicaments, notamment des somnifères.

16 mai 2006, 12:00

Par ailleurs, près d'une personne sur cinq recourt aux médecines parallèles. Cette pratique est liée à un nombre plus élevé de consultations, mais n'influence ni le taux d'hospitalisation (12% par an), ni la consommation de médicaments.

Excès de poids

L'excès de poids, la santé psychique et la santé au travail sont les points faibles des Latins, selon le rapport «La santé en Suisse romande et au Tessin en 2002». La moitié des hommes et un tiers de femmes souffrent de surcharge pondérale ou d'obésité. Celle-ci affecte un peu moins d'une personne sur dix. Du côté des jeunes, ceux de Genève, Vaud et Neuchâtel sont friands de fast-foods.

La santé psychique des Romands et des Tessinois est considérée comme moins bonne que celle des Alémaniques. Les troubles du sommeil sont particulièrement fréquents chez les moins de 50 ans.

La santé psychique dépend en partie de la satisfaction au travail. Celle-ci est moins bonne chez les Latins où la situation sur le marché du travail est plus tendue qu'en Suisse alémanique. / ats

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