Dimanche, l'Ensemble symphonique de Neuchâtel (ESN) propose de grandes partitions du romantisme allemand et deux uvres contemporaines, de Noam Sheriff et Vincent Pellet, celle-ci en création.
Le concerto pour clarinette, op. 73 de Carl Maria von Weber, sera interprété par Pascal Moraguès clarinette, solo de l'orchestre de Paris. Né seize ans après Beethoven, onze ans avant Schubert, pianiste et chef d'orchestre, Carl Maria von Weber se situe à la base du romantisme allemand. C'est une figure peu connue malgré ses opéras «Freischütz», «Obéron», «Euryanthe» qui ont fait le tour du monde.
Par sa 8e symphonie, Beethoven fait un retour au passé, à Haydn, Mozart. Il qualifie lui-même sa partition de «petite symphonie». Par sa gaieté, son amabilité, cette pièce est une antidote contre les ennuis qui submergeaient le compositeur en 1812. Quoi qu'il en soit, elle est l'objet de l'intérêt des musiciens de l'ESN engagés dans son interprétation.
Noam Sheriff, né en 1935 à Tel Aviv, est également compositeur. Il a étudié à Berlin avec Boris Blacher, à Salzbourg avec Igor Markevitch. Il offrira «Prayers» en première audition suisse. L'uvre, pour cordes, est une synthèse entre Orient et Occident. /DDC
Neuchâtel, temple du Bas, dimanche 22 février à 17 h