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L'avocat du professeur Blili contre-attaque

L'avocat du professeur Sam Blili, qui fait l'objet d'une nouvelle accusation ce week-end, s'en prend ouvertement au journal "Le Matin" et au rectorat de l'Université de Neuchâtel.

22 sept. 2013, 16:05
L'avocat Michel Bise défend le professeur Sam Blili.

Accusé ce week-end d’avoir fondé en 2012 une société immobilière sans en avoir demandé l’autorisation du rectorat, comme la loi l’exige, le professeur Sam Blili, de l’Université de Neuchâtel, se sent victime d’un harcèlement. Son mandataire, Michel Bise, affirme vouloir déposer une plainte pénale contre le journal « Le Matin ».

Sur le fond, l’avocat affirme qu’en créant une société à responsabilité limitée pour s’acheter un immeuble à titre de placement financier strictement personnel, son client n’avait pas besoin d’en référer à son employeur.  Sur la forme, il dénonce le fait que le rectorat, probablement alerté par les investigations du « Matin Dimanche », ait publiquement annoncé samedi soir aux médias sa demande de suspension du professeur Blili, sans l’avoir entendu au préalable sur les faits qui lui sont reprochés.

Désolé de voir Neuchâtel "perdre la boule", Michel Bise estime que « la manière dont le rectorat traite cette affaire est scandaleuse » et bafoue les droits élémentaires de son client. Ce dernier va rapidement donner sa version des faits au Conseil d’Etat, qui lui a accordé un bref délai avant de prendre une décision, cette semaine, sur la demande de suspension.

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