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L'année des interdits s'achève, place à celle des obligations

30 déc. 2009, 09:18

Notre traditionnelle sortie de famille se déroulait au restaurant le 1er dimanche de l'an. Au moment de l'addition, je me souviens que mon grand-père recevait un cigare estampillé: «L'auberge vous souhaite une bonne et heureuse année!» Idiot serait le cafetier qui, en ce 1er janvier 2010, proposerait un tel cadeau. Les temps changent, il y a 50 ans de cela. Hé, rigole pas, jeunesse... ça va t'arriver vendredi: tu vas en ramasser une de plus!

Quand j'étais jeune, j'allais chercher le lait au bidon. Le paysan trayait sa vache à la main et se sentait bien dans ses bottes. Il ne les lançait qu'avant d'entrer dans la chambre à coucher pour assurer la pérennité du domaine...

Les Trente Glorieuses se sont arrêtées en 1973. Depuis, la classe laborieuse attend une bonne et heureuse année. Mais c'est toujours les autres qui la prennent à leur compte... en banque.

En 2010, on se réjouit d'assister à des matches de football non truqués. On espère ne plus croiser dans la rue des médecins en grève: un pays malade de sa médecine, ça fait tache. Pour la planète aux soins intensifs, on consultera le tableau des visites. Ceux qui ont forcé la porte à Copenhague ont été chassés par des gaz nuisibles à la couche d'ozone et par des matraques abîmant le cuir chevelu.

Chère jeunesse, avant de faire le saut dans l'an neuf qui porte le chiffre 10, prends 20 minutes pour lire ce journal. A la dernière phrase d'un article sur fond bleu, il y a mes bons voeux, et ceux-là ne sont pas gratuits...

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