En nommant Jean Studer à la présidence de son association, le Festival international du film fantastique de Neuchâtel (Nifff) s'est doté d'un ambassadeur de choix. Ancien conseiller d'Etat, promu président du Conseil de la Banque nationale suisse (BNS), l'homme compte, encore et toujours, parmi les personnalités emblématiques du canton. Successeur de Pierre-Yves Jeanneret qui hérite de la vice-présidence, Jean Studer défendra les intérêts du Nifff dès demain. M. le président, et il s'en réjouit, disposera désormais de plus de temps pour "se laisser éblouir" par le 7e art. Rencontre.
Jean Studer, quelles sont les raisons qui vous ont incité à accepter ce mandat?
J'ai fait l'objet de plusieurs sollicitations du même genre; j'ai accepté celle du Nifff pour plusieurs raisons. Je voue, d'abord, un véritable amour au cinéma, que mes activités antérieures m'ont, malheureusement, empêché d'assouvir pleinement. Il s'agit ensuite d'un jeune festival, et j'ai toujours eu à coeur de...