«Je ne vous cache pas qu'il n'a pas été facile de trouver un successeur au vice-recteur Neier», explique le recteur de l'Université de Neuchâtel, Alfred Strohmeier, qui souhaitait absolument que le successeur soit issu de la faculté des sciences. «On peut comprendre que les candidats ne se bousculent pas: les professeurs donnent la priorité à leurs travaux de recherche». La charge d'un vice-recteur est en effet, «sur le papier», d'un poste à 50 pour cent. «Mais parfois davantage, selon le semestre.» Une charge qui n'effraie pas Hans Beck, lequel connaît la faculté comme sa poche pour y avoir enseigné durant 26 ans, et y avoir assumé les charges de doyen et de directeur de l'Institut de physique. «J'étais à la retraite depuis deux ans, mais je n'avais pas abandonné tout contact avec l'Université, confie-t-il. Et j'espère pouvoir contribuer à sa bonne marche».
Cela d'autant que «la faculté des sciences, ce n'est pas un secret, est dans une situation quelque peu difficile, ajoute Hans Beck, puisqu'on lui demande de faire des économies et de réorganiser ses activités.»
Le nouveau vice-recteur est d'ores et déjà plongé dans le vif du sujet, et ceci pour deux ans. Avec «toute l'expérience et tout le charisme requis pour assumer pleinement ces nouvelles fonctions», indique l'Université de Neuchâtel. «Nous sommes ravis de travailler avec lui», conclut Alfred Strohmeier. / FRK