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«Je suis galanterie», l’Air du temps de Loïc Marchand

Découvrez la chronique «Air du temps» de Loïc Marchand.

12 juin 2019, 05:30
Air du temps | Loïc Marchand

Savez-vous ce qu’est le sexisme «bienveillant»? Non? Eh bien moi non plus jusqu’à ce que je passe un test proposé par un ami. Si le sexisme «hostile» se définit sous sa forme la plus simple et crasse – «T’façon, les gonzesses sont bonnes qu’à faire des gosses et s’occuper d’la maison» – son opposé «bienveillant» est plus… Vicieux et tordu, dirons-nous.

Selon sa définition, pour un homme, cela signifie qu’il considère une femme «trop faible» pour réaliser des activités de la vie courante. Raison pour laquelle il l’aide, par pitié. Autrement dit, si vous êtes galants, vous êtes un macho.

Mais jusqu’où irons-nous? Tout n’est pas parfait dans ce bas monde, c’est certain. La discrimination que subissent les femmes à certains égards au 21e siècle est une honte. Mais le mouvement est en marche, irrésistible. La manifestation du 14 juin va dans ce sens et c’est tant mieux! Mais ne devrions-nous pas oublier ce qui fait la base de notre humanité à toutes et tous? J’appelle cela l’empathie et le respect.

Je l’avoue, le résultat du questionnaire m’a classé dans la case des sexistes bienveillants. Ne puis-je donc plus ouvrir la porte à une femme sans avoir une crampe d’estomac? Devrais-je, au contraire, lui claquer la porte à la tronche sous prétexte qu’elle «peut se démerder toute seule»?

Homme ou femme, la situation ne changerait pas à mes yeux. Je soutiens à 100% l’égalité femmes-hommes (oui, ça va aussi dans ce sens-là). Mais, par-dessus tout et plus important encore, je suis un fervent supporteur de la gentillesse et de la galanterie.

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