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"Je ne suis pas un Calimero qui pleure"

Non réélu au Conseil d'Etat en avril passé, Philippe Gnaegi a "disparu". Après bien des hésitations, il a accepté de se raconter alors qu'il vernit ce mardi son portrait.

14 janv. 2014, 00:01
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Le dimanche 29 avril 2013, les Neuchâtelois plaçaient en 9e place dans la course au Château le président du Conseil d'Etat d'alors. Le jour d'après, Philippe Gnaegi jetait l'éponge, renonçant à se présenter au second tour. Un mois plus tard, ses valises étaient bouclées.

Cette claque, l'ancien chef du Département de l'éducation, de la culture et des sports ne l'avait pas vue venir. Vraiment pas. Le ressenti en fut d'autant plus violent. Et la réplique lucide: il est parti puis, silence. De celui qui panse les blessures.

Car l'homme n'est pas un habitué des échecs. En politique, il est allé vite et fort. 2004, il entre au Parti libéral, 2005 au Grand Conseil. En 2009, il est élu au Conseil d'Etat. Soit une montée en puissance en trois dates. Comme sa chute: 29 et 30 avril, 31 mai 2013.

Huit mois plus tard, il arrive au rendez-vous à vélo, comme...

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