Pour parvenir à cette consécration, les étudiants ont fait preuve de discipline, de capacité d'apprentissage et de ténacité, a relevé le théologien Pierre-Luigi Dubied. De son côté, l'Université leur a transmis des connaissances et la science. «Mais nous ne vous avons pas transmis la sagesse, cet amalgame souple de savoirs éprouvés, de certitudes partagées et de convictions intimes, qui seul peut orienter la vie personnelle et sociale», a reconnu l'orateur, face à un monde ou l'idéologie de la performance, de la concurrence, de la compétition et d'une certaine réussite a envahi la vie, la science et le quotidien. Face à ce déficit générationnel, il s'agit de redonner à cette culture et à cette civilisation occidentales «une chance de survie autre que purement fonctionnelle».
«Il faut que l'Occident retrouve une âme, sans quoi il mourra, a conclu Pierre-Luigi Dubied. «Il mourra peut-être plus riche et plus puissant, mais il mourra.»/ axb