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Il était une fois... l'avortement considéré comme un délit

L'initiative populaire préconisant la fin du remboursement de l'avortement est soumise au verdict des urnes le 9 février prochain. Deux grands-mères, farouchement opposées à ce texte, témoignent.

16 janv. 2014, 11:08
On peut être grand-mère et continuer à s'engager pour une cause que l'on estime juste.

"J’ai avorté deux fois. Cela reste difficile à raconter. Avorter, ce n’est pas comme se casser la jambe."

Christiane (prénom fictif).

"J'ai vu mon père sortir de la chambre de ma mère avec une bassine en métal émaillé. Il y avait quelque chose dedans que je n'ai pas vu."

Dolores (prénom fictif).

Parmi d'autres, ces citations sont à retrouver vendredi dans L'Express/L'Impartial.

Deux femmes, deux destins, qui se sont rencontrées dans la lutte pour les droits des femmes ont choisi de parler de leur parcours de vie et de leur engagement en lien avec l'interruption volontaire de grossesse.

L'une est Suissesse et universitaire, l'autre Espagnole et ouvrière. Toutes deux s'élèvent avec force contre le "retour en arrière" que signifierait l'adoption de l'initiative.

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