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Ideye Brown se rapproche de plus en plus de Sochaux

Neuchâtel Xamax et Sochaux ont trouvé un terrain d'entente à hauteur de quatre millions d'euros (5,9 millions de francs suisses) pour le transfert d'Ideye Brown. Le joueur doit maintenant se prononcer, mais son départ se précise.

15 janv. 2010, 09:25

«Nous avons effectivement rencontré les dirigeants de Sochaux - dont le président Alexandre Lacombe - en fin de semaine dernière. Nous avons trouvé un accord sur la base de près de 4 millions d'euros (5,9 millions de francs suisses, soit 1 million de plus que l'offre précédente).» Sylvio Bernasconi, président de Neuchâtel Xamax, confirmait hier les rumeurs de plus en plus insistantes du départ d'Ideye Brown (21 ans, 12 buts et 6 passes décisives lors de la première phase) qui entrerait dans l'histoire comme le transfert le plus fructueux du club.

Rien n'est encore officiel, mais tous les indices laissent croire que le Nigérian ne sera plus Xamaxien à la reprise (le 6 février à Zurich). «Le transfert pourrait se concrétiser la semaine prochaine», glisse Sylvio Bernasconi. «La balle est désormais dans le camp du joueur.» S'il laissait entendre dans nos colonnes (notre édition du 9 janvier) qu'il n'allait pas se précipiter pour décider de son avenir, Ideye Brown - injoignable hier - pourrait être tenté de traverser le Doubs, où un contrat de quatre ans et demi et un salaire mensuel de 50 000 euros (réd: environ 74 000 francs suisses) l'attendraient.

Si son agent assurait ne pas être au courant de l'accord entre les deux clubs, il n'était surtout pas à court d'arguments en faveur de la solution sochalienne. «Quand on part du championnat de Suisse, on ne peut pas prétendre être titulaire à Manchester United», assurait-il. «La Ligue 1 est un championnat relevé, qui peut se révéler un excellent tremplin. Les exemples sont nombreux: Alex Frei est passé par Rennes avant d'aller à Dortmund, Shabani Nonda (réd: ex-Zurich) a également joué à Rennes avant Monaco et l'AS Rome notamment, etc... Par ailleurs, l'environnement - surtout par rapport à la langue - ne demanderait pas un long temps d'adaptation.»

Si le départ du Nigérian devait se concrétiser, Sylvio Bernasconi avoue que ce n'est pas de gaieté de cœur qu'il se séparerait de son joyau. «ça m'emm... de le voir partir», continue le président. «Mais il a refusé une prolongation de contrat (réd: qui échoit en juin 2012). Et plus on attend, moins les offres seront intéressantes.» Et quand près de 40% du budget est couvert par un transfert, cela fait quand même réfléchir...

«A un moment donné, j'aimerais quand même gagner des trophées avec Xamax», relance encore Sylvio Bernasconi. «Je suis là pour amener de l'argent, pas pour en prendre... Mais je me suis donné dix ans pour y parvenir, j'en suis à peine à la moitié.» /EPE

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