«Les manifestations vont nécessairement s’essouffler», prévient Ellen Hertz, professeure d’ethnologie à l’Université de Neuchâtel. Avant d’aller marcher à côté des jeunes avec certains de ses collègues ce vendredi, elle a donné à des étudiants quelques clés de compréhension et des pistes pour agir.
Ellen Hertz a dû déménager au dernier moment pour parler de la grève en faveur du climat et de démocratie. La salle prévue était trop petite pour accueillir ce cours «spécial», ouvert à tous. «Merci d’être là si nombreux: ça montre l’importance de cette journée!» L’universitaire a relevé que la cause valait bien que le monde académique sorte de sa neutralité. «Ça dépasse la politique et touche l’humanité.»
La chercheuse d’origine américaine apprécie le mouvement qui s’est mis en branle au niveau mondial. Portés par «un sentiment d’injustice» et faisant acte de «résistance», les manifestants pour le climat vivent leur droit démocratique. C’est autre chose que d’exercer...