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Grâce au NFT, ce sport est en vogue à Neuchâtel

La planche à voile a de beaux jours devant elle à Neuchâtel. Le NFT (Neuchâtel Funboard Team) a été formé en 1996 pour lancer des jeunes. Aujourd'hui, il retrouve un second souffle grâce à un nouveau responsable, à neuf espoirs motivés et à une marraine 23 fois championne du monde. Karin Jaggi fait partie des quatre ou cinq Suisses qui vivent de la planche à voile. Professionnelle depuis treize ans, elle a à son actif 23 titres de championne du monde dans toutes les disciplines (freestyle, slalom, vitesse, formula). L'été passé, elle a battu le record féminin de vitesse en voguant à 41,25 n?uds (plus de 76 km/h). Il y a un peu plus d'une semaine, elle est devenue marraine du NFT, à la demande du nouveau responsable Valentin Zwygart. «Il y a quelques années (réd: en 1996), j'avais déjà aidé financièrement Stéphane et Thierry Kobel alors qu'ils mettaient l'équipe sur pieds» rappelle la talentueuse athlète. «Je suis fière de l'avoir fait, car grâce à cette structure, deux grands windsurfers ont émergé: Baptiste Beer et Valentin Zwygart. Mais ce qui me réjouit le plus, c'est qu'en s'engageant au sein du NFT, ils ont su redonner à d'autres ce qu'ils ont reçu. Quand Valentin m'a demandé de les parrainer, je n'ai donc pas hésité une seconde!»

25 avr. 2007, 12:00

Grâce à ce partenariat en or, l'organisation bénéficie d'une plus grande crédibilité. Les fonds récoltés permettent au NFT de réaliser ses objectifs. «Nous mettons du matériel à disposition de jeunes qui veulent débuter» explique Valentin Zwygart. «Nous les entraînons, et quand ils ont le niveau, ils nous accompagnent dans les compétitions nationales.»

Ainsi, son protégé Romain Deléderray a remporté la première manche du championnat de Suisse dans sa catégorie durant le week-end de Pâques. Cette compétition se déroulait à Hyères en France, près de Toulon, dans des conditions difficiles: le vent soufflait aux alentours de 70km/h (8 Beaufort). Le responsable de l'équipe, lui, a remporté le concours devant son compère Baptiste Beer, ce qui est de très bon augure pour les huit prochaines étapes.

Les autres espoirs - Robin Vaneberg, Pascal Gentsch, Jonathan Zuercher, Bastien et Léonard Friedrich, Tanguy et Dino de Francesco, Romain Voillat - n'avaient pas pu se déplacer pour ce rendez-vous. Ils étaient par contre présents à Flüelen.

C'est que les véliplanchistes forment une «grande famille», comme aime à le dire Karin Jaggi. Robin Vaneberg va dans son sens, lorsqu'il parle de l'ambiance au sein de l'équipe: «Nous sommes très liés. Quand il faut apprendre de nouvelles man?uvres, par exemple, on s'entraide, on se donne des conseils.» Voici un esprit qu'on aimerait retrouver dans tous les sports! / JJO

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