«Acculés et sans ressources nécessaires. Nous avons de nombreux appels emplis de détresse de tenanciers d’établissements publics.» Coronavirus oblige, ces derniers ont momentanément dû fermer leurs portes pour la deuxième fois cette année. Aujourd’hui, GastroNeuchâtel appelle à l’aide.
Dans une missive adressée au Conseil d’Etat, l’institution demande, d’abord, la réouverture des établissements le lundi 23 novembre. Un mois durant lequel, généralement, le 20% du chiffre d’affaires annuel peut être atteint.
S’ensuivent quelques revendications. Telles un soutien aux preneurs de locaux commerciaux; un gel des poursuites et faillites et le retour des mesures extraordinaires liées aux RHT (réduction de l’horaire de travail) afin d’éviter le plus possible de licenciements.
Deux poids deux mesures
Par ailleurs, règne une évidente injustice qui suscite une certaine colère auprès des patrons du canton. «Nos collègues des régions limitrophes peuvent, eux, accueillir notre propre clientèle!», s’insurge Caroline Juillerat, codirectrice de GastroNeuchâtel. «Nous sommes, certes, tous solidaires,...