Pour Laurent Monney, désormais ex-directeur général, la faillite «était la meilleure solution». Car pour relancer ses activités, il aurait fallu «investir des sommes conséquentes» sans garantie de succès. «Nous avons été victimes de l'incertitude législative quant à la possibilité de conduire après une infraction. Dans le doute, il était difficile de convaincre les automobilistes de s'abonner. Aujourd'hui encore, nous n'avons pas reçu d'avis clair de Berne, malgré plusieurs courriers.» Seules 6900 personnes ont conclu un contrat, alors que Mobidrive espérait en séduire 120.000 à moyen terme dans toute la Suisse.
Qu'adviendra-t-il des assurés? «La plupart des contrats avaient été conclus au début de l'année 2005. Ces gens ont été couverts durant un an. Il y a donc peu de remboursements à effectuer», certifie Laurent Monney. / POB