Pendant très longtemps, mère Nature a eu la haute main sur le diamant: peu répandu, difficile à débusquer, la plupart du temps dans les profondeurs de la terre, il est surtout réservé à la joaillerie. Sa dureté, sa transparence, sa conductibilité en font pourtant un matériau de choix dans l’industrie.
Neocoat compte bien profiter de ces caractéristiques. Spécialité de cette start-up née en 2012 et installée à La Chaux-de-Fonds: les couches minces de diamant de synthèse, qu’elle fait pousser sur les surfaces les plus complexes et sur des pièces qui peuvent être microscopiques.
Du traitement de l’eau à l’horlogerie
Les premières expériences pour synthétiser du diamant datent des années 1950. L’opération consiste à provoquer une réaction dans un mélange gazeux d’hydrogène et de méthane. Le carbone contenu dans le méthane formera alors le diamant. Condition essentielle: de la chaleur. Les méthodes actuelles nécessitent des températures supérieures à 700 degrés.
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