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Enfants en difficulté: «Il faut un meilleur accès aux thérapies»

Les jeunes Neuchâtelois en souffrance galèrent souvent avant de pouvoir accéder à une thérapie. La fermeture de places en institution risque d’aggraver la situation. Les psychologues-psychothérapeutes tirent la sonnette d’alarme.

02 oct. 2019, 05:30
Les psychologues neuchâtelois manifestaient déjà en septembre 2018 dans la cour du Château pour réclamer un meilleur accès aux soins psychiques.

«La situation est tendue. Les enfants qui souffrent de troubles psychiques doivent souvent attendre plusieurs mois avant d’être pris en charge par un pédopsychiatre.» C’est le constat que dresse le docteur Souhaïl Latrèche, médecin scolaire à La Chaux-de-Fonds. «Les conséquences sont parfois dramatiques: plus le délai d’attente est long, moins l’élève ira à l’école. Cet absentéisme peut le mener à l’échec scolaire.»

Le médecin, par ailleurs député socialiste au Grand Conseil, s’inquiète de la prise en charge des troubles psychiques de la population neuchâteloise, en particulier celle des jeunes. Début septembre, il intervenait devant le Parlement cantonal pour soutenir le combat des psychologues-psychothérapeutes de Suisse et réclamer un meilleur accès aux soins psychiques.

Inégalité des chances

«Quand un enfant a besoin d’un suivi psychothérapeutique, il y a deux scénarios», explique Souhaïl Latrèche. «Soit les parents sont couverts par une bonne assurance complémentaire, ou paient carrément de leur poche, pour avoir...

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