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Elections fédérales: comment nous avons choisi les dix favoris neuchâtelois

Nous persistons et signons: il n’y a que dix candidates et candidats neuchâtelois qui ont de réelles chances de décrocher un siège à Berne, dans l’une ou l’autre chambre.

26 sept. 2019, 17:10
Tous les candidats aux élections fédérales n'ont pas les mêmes chances d'aller à Berne. Le poids de leur parti joue un rôle primordial.

Le journalisme est affaire de choix. Et il arrive que ces choix fassent grincer des dents. Depuis quelques jours, nous avons entamé une série d’articles en vue des élections fédérales, où nous soumettons des candidats neuchâtelois à des questions qui font ou feront l’actualité parlementaire ces prochains mois: accord-cadre avec l’UE, questions climatiques, avions de combat, entre autres.

Nous nous sommes donc interrogés: quels candidats retenir? Etant entendu d’emblée qu’il n’était pas envisageable de les interpeller tous. Trop nombreux: les listes pour les deux Chambres comportent 63 noms, 57 si l’on tient compte du fait que certains jouent sur les deux tableaux. En plus, c’est une réalité qu’on ne peut nier, tous ne pèsent pas le même poids.

Nous avons donc agi en journalistes observateurs du paysage politique, nous avons conduit une analyse. Et nous sommes arrivés à la conclusion que seuls dix candidates et candidats avaient de réelles chances de grimper à Berne, soit au Conseil national, soit au Conseil des Etats.

Aux Etats, ils sont trois. Vu le système électoral en place (proportionnel sans apparentements), les deux sièges ne peuvent échapper aux deux principaux partis: PLR et PS. Le premier a son favori, le second mise sur deux femmes qui se partageront les faveurs de l’électeur.

Au National, nous en avons retenu sept. Ont été logiquement inclus, le sortant popiste et les représentants des partis qui, quoi qu’il arrive, auront droit à un siège. Un au PS, deux au PLR, le rôle de favori n’étant pas aussi affirmé qu’à gauche. Ce qui nous en fait sept.

Les trois autres? Nous ne pouvions exclure le candidat qui va tenter de conserver le fauteuil de l’UDC. Ni les Verts, qui n’ont jamais été aussi près de retrouver leur place. Là aussi, deux têtes émergent. Une femme, un homme.

On nous reproche de ne pas avoir associé à ce peloton les représentants des partis du centre, Vert’libéraux et PDC. Nous prenons acte. Mais nous persistons et signons. Sauf tremblement de terre (peu fréquent sous nos latitudes), leur poids politique (3,6% pour le PDC, 3,4 aux Verts’libéraux aux fédérales de 2015, contre plus de 24,4% au PLR, 23,7% au PS, 20,4% à l’UDC et 21,5% pour les Verts et le POP réunis) ne leur permettra pas d’obtenir un des quatre sièges réservés à Neuchâtel.

Fausserions-nous ainsi le débat démocratique, comme ils l’affirment? Clairement non. Par ailleurs, nous leur donnons la parole à de nombreuses autres occasions, dans des face-à-face ou des articles thématiques (sur les listes jeunes, par exemple, où les Vert’libéraux sont présents). Par ailleurs, comme pour toutes les formations, nous nous faisons un point d’honneur de suivre leur actualité, via leurs conférences de presse, notamment.

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