Les répercussions de la baisse de l’euro sur la marche des affaires des entreprises neuchâteloises n’ont pas tardé à se manifester en 2015. Lors du premier trimestre de l’année dernière, pas moins de 1300 emplois ont été perdus dans le canton, dont 800 dans le secteur secondaire et 500 dans le tertiaire. Ce dernier a néanmoins récupéré ces emplois le trimestre suivant. Le premier en a perdu 100 supplémentaires durant la même période. Et ces derniers mois, les annonces de restructuration et de licenciements n’ont pas manqué. En janvier dernier, le taux de chômage a encore augmenté pour s’établir à 6,4%, la proportion la plus élevée de Suisse.
Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann n’égaie pas le paysage. Dans un entretien accordé à la «NZZ am Sonntag», il prophétise la fin d’un taux de chômage bas en Suisse. Faisant suite aux annonces de suppressions d’emplois chez Credit Suisse, Swisscom et Alstom,...