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Des invités avec leur fusil

Un chasseur grison ou français pourra désormais être invité à venir traquer ou tirer une bête dans le canton de Neuchâtel. Le Conseil d'Etat a officialisé cette semaine cette nouveauté, qui prendra effet le 2 octobre, date d'ouverture de la saison de chasse générale.

18 sept. 2006, 12:00

Si les Grisons refusent que les conseillers nationaux chasseurs d'autres régions pratiquent leur passion pendant la session décentralisée de ces jours à Flims, d'autres cantons offrent déjà le principe des invitations. Dont Vaud, Berne et le Jura.

«On est quelquefois invité à gauche ou à droite et jusqu'ici on ne pouvait pas rendre la pareille. Nous sommes satisfaits que l'Etat ait accepté notre proposition, commente Patrice Bonnet, président de la Fédération des chasseurs neuchâtelois. Le but est d'avoir des échanges, de voir différentes pratiques. Neuchâtel ne connaît pas la chasse au cerf, alors qu'un Grison n'a pas l'occasion de participer chez lui à une battue aux sangliers.»

Inspecteur cantonal de la faune, Arthur Fiechter confirme l'intérêt «d'avoir ces contacts, d'élargir un peu l'horizon». D'autant que le prélèvement de gibier ne sera pas plus élevé. Un chevreuil, un chamois ou un sanglier tiré par un «étranger» sera déduit du quota du chasseur neuchâtelois qui l'a convié à le rejoindre. L'invité devra payer 50 francs par jour, au maximum trois par saison. Il devra être au bénéfice d'un permis de chasse valable dans sa région d'origine.

Chaque chasseur neuchâtelois ne pourra faire qu'une invitation par année. Il sera responsable de la sécurité de son hôte et devra veiller à ce qu'il respecte la législation neuchâteloise. / axb

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