Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Définir, c'est un jeu

Pourquoi s'en tenir à la définition stricte du dictionnaire quand on peut laisser libre cours à son imagination? La question valait bien un jeu-concours, organisé fin mars dans le cadre de la 11e Semaine de la langue française, joliment intitulé «Et si la rose n'était pas une rose». Le jury constitué par la Délégation de la langue française a dû trier parmi plus de 750 propositions «d'une très grande qualité». Francophones ou non, classes ou participants individuels, les auteurs des définitions retenues ont reçu leur récompense hier à Neuchâtel, au siège de la Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP).

30 mai 2006, 12:00

Parmi les lauréats des sept prix principaux, une classe de l'Ecole supérieure Numa-Droz, à Neuchâtel. Ses membres ont donné une définition du mot «soif», devenu une onomatopée créée à partir du sifflement du serpent (sssss) et de l'aboiement du chien (ouaf)! Le grand vainqueur, lui, a redéfini un kaléidoscope. Pour lui, c'est «ce que voit le boxeur qui vient de prendre un direct sur le nez. Abréviation: K.O. Synonyme: 36 chandelles». Une appréciation colorée qui lui permettra de passer une semaine dans le sud de la France. La preuve que le jeu en valait... la chandelle. / sdx

Votre publicité ici avec IMPACT_medias