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De la Méditerranée à Madagascar dans un vallon du haut de Neuchâtel

Un vallon offre ses fleurs, ses serres malgaches et ses pièces d'eau aux portes de la ville. C'est à Neuchâtel que nous commençons une série de découvertes de six jardins botaniques. Une classe de lycéens cherche à identifier une fleur qui est en fait une gesse des prés, ausculte les mousses et fougères, décrypte l'évolution du sol. Et admire ce «bel endroit». Le Jardin botanique de Neuchâtel remplit à la fois un rôle scientifique et récréatif.

21 juil. 2008, 12:00

A un jardin méditerranéen, qui fleure bon le basilic, succède la fontaine étagée du jardin de l'évolution, genre de rotonde romantique. Et si une fleur orange nommée «souci» s'exhibe sans retenue, c'est plutôt pour oublier les leurs que nombre de Neuchâtelois se promènent ici.

«Si vous avez le moral en bas, vous restez une heure ici et vous n'avez plus besoin de médecin», sourit Annemarie Dasen, venue d'un village voisin, pendant que son petit chien boit à une cascade. «J'adore l'atmosphère du lieu, heureusement qu'ils ont pu le préserver.»

La création du Jardin botanique de l'Université et de la Ville de Neuchâtel, en 1998, a permis de sauvegarder ce vallon de l'Ermitage de l'urbanisation. Pourtant, juste de l'autre côté de la petite falaise que suit le chemin des Piverts, se dressent les quartiers des hauts de Neuchâtel. «C'est à la fois tout près de la ville et à la campagne», résume une autre visiteuse, Dominique Sautebin, qui déambule entre les terrasses de pierre parsemées de céréales, de bleuets et de coquelicots. Une vigne rappelle aussi la domestication des plantes par l'homme, alors qu'un rucher vitré permet d'admirer le travail des abeilles, indispensables à la pollinisation des végétaux.

Un couple de rouges-gorges volette à l'ombre bienvenue des tilleuls et des érables. Une grenouille bondit des herbes. Des libellules zigzaguent au-dessus des pièces d'eau. «Elles sont difficiles à photographier en vol, mais elles se posent presque toujours sur la même feuille», observe Pierik Falco, enseignant et photographe amateur. Clic-Clac!

Tout aussi rapide que la caméra, une plante carnivore, la dionée, est prête à refermer ses «mâchoires» en un trentième de seconde sur un insecte. Beurk... Pour les amateurs de goûts plus fins, un bar à épices propose une dégustation dans la serre de Madagascar, qui abrite 550 des 13 000 espèces végétales de cette île! Pour qui préfère les douceurs, des glaces sont vendues par une écolière qui se fait de l'argent de poche le mercredi après-midi. «C'est sympa, il y a une bonne ambiance», sourit Nilda. «Je ne connais pas les plantes, mais elles sont belles. Et le décor est magnifique.» / AXB

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