Est-ce au début d’une révolution industrielle majeure qu’a assisté hier soir au Parc technologique III de Saint-Imier un large panel de représentants de l’industrie autour d’une merveille de miniaturisation?
Cela semble en tout cas furieusement être l’ambition de la Haute Ecole Arc ingénierie qui vise ni plus ni moins que le développement de la «manufacture du futur», équipée de micromachines ultra-économes, précises et rapides.
Tout est parti d’un bijou de technologie, la Micro5, une machine toute petite qui travaille comme une grande. Elle est le bébé non pas d’une usine de machines-outils mais de la Haute Ecole Arc, dont le directeur Philippe Grize a dit sa fierté devant un parterre de plusieurs dizaines de représentants d’entreprises actives dans la machine-outil, les microtechniques et l’horlogerie de l’Arc jurassien. La Micro5 avait déjà connu un énorme succès lors de sa toute première présentation à l’occasion du dernier Siams, à Moutier.
Forts de...