«Je ne vous cache pas que cette succession de décisions prises en raison du coronavirus, depuis le mois de mars, c’est compliqué à gérer émotionnellement.»
Au bout du fil, Karen Allemann, directrice de Gastroneuchâtel. Comment a-t-elle réagi en découvrant les décisions relatives aux établissements publics?
«En deux temps», répond-elle. «D’abord, j’ai dit ouf! pour les restaurants, puisqu’ils peuvent rester ouverts jusqu’à 23 heures. C’est donc plus tard qu’en France ou en Valais. Mais dans un second temps, j’ai pensé à tous les établissements où les clients sont debout, et à tous ceux qui font l’essentiel de leur chiffre d’affaires après 23 heures. Pour eux, la situation est dramatique. Je ne sais pas si les gens s’en rendent compte, mais beaucoup de patrons ne touchent plus de salaire depuis plusieurs mois.»